Quoi de neuf Dawco
Édition N° 39
Entrevue
Juin 2024
Yasmine Hebiche
Directrice marketing et communications
Entrevue avec Danielle Patola
L’engagement inspirant de Danielle : Une voix puissante pour la cause de l’épilepsie
Yasmine : Bonjour Danielle, merci d'avoir accepté cette entrevue. Peux-tu nous dire en quelques mots en quoi consiste ton rôle chez DAWCO?
Danielle : Mon rôle chez DAWCO est de coordonner les adjointes du Service Projets ainsi que de donner du support aux chargés de projets.
Yasmine : Comment as-tu atterri chez DAWCO?
Danielle : J’ai atterri chez DAWCO en commentant la publication d’une connaissance sur le réseau LinkedIn. J’ai été invitée à postuler et en moins d’un mois, j’occupais un poste d’adjointe de projets, c’était en octobre 2021.
Yasmine : Peux-tu nous parler de ton parcours chez DAWCO et ce qui te passionne le plus et pourquoi?
Danielle : La première année, comme adjointe de projets, mon premier mandat était de comptabiliser les travaux supplémentaires sur les projets du REM. J’ai aussi été l’adjointe du projet SFPPN qui se déroulait à Sept-Îles avec Alain Ross; un beau projet stimulant. Puis, après ma nomination en septembre 2022 comme coordonnatrice Service Projets, mon travail est devenu encore plus passionnant. J’adore les défis qu’apportent la coordination d’adjointes au quotidien, qu’elles soient en chantier ou en télétravail sans pour autant avoir délaissé le soutien donné aux chargés de projets.
Yasmine : As-tu suivi la formation « annonce tes couleurs »? Si oui, quelles sont tes couleurs?
Danielle : Oui en juin 2022, c’était pour moi la deuxième fois que je faisais un tel test d’analyse de comportement. Mes couleurs sont le bleu, le vert, le jaune et le rouge. Cette formation m’a grandement aidé à mieux me connaître et à mieux interagir avec mes collègues.
Yasmine : Comment concilies-tu ta vie professionnelle chez DAWCO avec ta vie personnelle/familiale? Trouves-tu un équilibre entre les deux?
Danielle : Étant une personne qui vit avec l’épilepsie, DAWCO m’offre la possibilité de mieux gérer ma maladie avec un horaire flexible, surtout lors de crises. C’est une entreprise qui respecte ma condition, ce qui m’enlève un poids sur les épaules, car rares sont les entreprises qui ont ce respect à cœur. Respecter le temps d’arrêt nécessaire après une ou des crises dans mon cas est très important. Toutefois, j’ai la chance de surtout faire mes crises la nuit. Quand cela arrive, je gère les urgences et je peux aller me reposer sans m’inquiéter de ce que mon patron va penser. Puis je reprends mes heures manquées et la vie continue.
Yasmine : Wow, Danielle tu es vraiment une personne inspirante. Malgré ta maladie, ton travail et tes responsabilités comptent beaucoup pour toi. Bravo pour cette belle détermination. Le mois dernier tu as été bien active en t’impliquant dans la communauté au sujet de l’épilepsie. Tu as écrit un article et participé à un balado. Peux-tu nous en parler?
Danielle : En novembre dernier, j’ai commenté une publication d’Épilepsie Montérégie sur Facebook et à ma grande surprise, la directrice de l’association m’a contacté pour discuter de mon parcours. Elle a voulu voir mes écrits, j’étais à une période de ma vie où l’écriture était revenue dans mon quotidien après des années sans écrire. Après avoir lu quelques textes, les projets se sont enchaînés. Le premier projet, en avril dernier, a été un balado : « Dans l’univers de l’épilepsie ». Un beau projet avec Épilepsie Montérégie pour la radio M-105 avec l’animatrice Marie-Ève Dupré. Nous étions six à discuter de divers sujets touchant l’épilepsie. Mon thème portait sur les préjugés reliés à l’épilepsie, car il faut se le dire, les préjugés perdurent en ce qui concerne cette maladie. Le balado est aussi disponible sur Spotify, Amazon Music, Apple Podcasts et sur divers réseaux sociaux.
Puis en mai dernier, Épilepsie Section de Québec et Épilepsie Montérégie ont conjointement lancé un beau magazine sur l’épilepsie « L’épilepsie suivre le courant » et ils m’ont demandé d’y écrire un article. J’ai rédigé une publication sur l’épilepsie et le déni, expliquant comment le déni est fort lorsqu’une personne vit avec cette maladie neurologique. Les gens qui vivent avec l’épilepsie s’isolent souvent pour éviter le regard des autres, je n’y fais pas exception. Le magazine a été distribué dans le monde médical, les hôpitaux et les cliniques ainsi que dans certaines bibliothèques du Québec.
Yasmine : Petite précision pour nos lecteurs : ton article se trouve à la page 30 et 31 du magazine. Voir le lien ci-haut. As-tu des projets à moyen ou à long terme pour continuer cette noble mission de sensibilisation à l’épilepsie et le déni?
Danielle : Oui, j’ai quelques beaux projets en cours avec Épilepsie Montérégie. Un projet d’écriture est en route conjointement avec Anie Roy, la directrice d’Épilepsie Montérégie et intervenante psychosociale. C’est un projet inédit sur un sujet rarement abordé dans le monde de l’épilepsie. On m’a aussi demandé un article pour la prochaine parution du magazine qui doit paraitre annuellement. Et j’ai aussi la chance de mettre mon grain de sel et de proposer mes idées sur divers autres projets à venir. Je me considère très chanceuse d’avoir rencontré l’équipe d’Épilepsie Montérégie, ce sont des humains incroyables, dévoués à sensibiliser la population sur une maladie qui fait peur à bien des gens.
Yasmine : Tu nous mets l’eau à la bouche, bien hâte de lire cet écrit inédit; as-tu une date de parution de prévue?
Danielle : Il n’y a pas de date fixée mais on espère y arriver pour 2025.
Yasmine : Merci pour cette belle entrevue Danielle! Ton parcours chez DAWCO et ton implication passionnée pour la sensibilisation à l’épilepsie sont véritablement inspirants. Ta détermination à surmonter les défis, est un témoignage de ta résilience et de ta force de caractère. Je te souhaite beaucoup de succès dans tes projets futurs et continue de briller dans ta mission de sensibilisation. Nous avons hâte de découvrir tes prochains écrits et contributions. Bon courage et continue à inspirer ceux qui t’entourent!